Poème pour Julien Clerc
C’est en 1968 qu’on peut entendre
Julien pour la première fois
Cette superbe voix
Allait nous surprendre
Juste comme un enfant
Il se dit que ce n’est rien
Que ça commence comme un rêve d’enfant
Et que peut-être est-ce une journée pour rien
Depuis ce n’est que succès
Il ne fait que penser c’est mon espoir
Et bien longtemps après
Pourquoi ne pas partir
Pour la Californie
Niagara , Sertao voir les Menhirs
Comme Ivanovitch avec la Cavalerie
Avec son cœur de rocker il crie femmes je vous aime
Angela , Melissa , Hélène , Romina
La femme boréale , la fille au bas nylon même
La fille de la véranda
Qui restée dans la citadelle
Derrière le verrou
Contemple l’échafaudage , belle
Mais d’un air jaloux
La fée qui rend les filles belles
Dit à Cécile , je sais que c’est elle
Que la belle est arrivée
Adélita et la veuve de Joe Stan Murray
Partent tous les vendredis voir le Caravanier
Ils pensent ensemble être les maîtres du palais
Mais attention il y a Noé
Noé qui sur son Aviso se dit je suis mal
Mais où sont passés Yann et les dauphins
Cher petit Joseph je t’en prie aujourd’hui rien n’est normal
On dit souvent bateau pressé capitaine pas bon
Mais si on chantait
Tout en faisant les p’tits pois lardons
Et oui si on chantait
Comme Julien , car sans toi
Et pour toute confidence
Nous te devons les jours de joie
De ma préférence à Utile nous te devons tous les mots qui dansent
Remis à Julien au concert de la porte de Versailles
pour ses 50 ans le 4 octobre 1997
Myriam
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Il a un cœur de rocker, il s’appelle Noé mais on le surnomme « le patineur ».
Bernard Thomasson
journaliste
enregistré le 04/02/2014
France info
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Les paroles sont de nous, les mots sont de Julien.
Jean-Loup Dabadie
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Cette voix est faite pour émouvoir les femmes. Le temps peut faire ce qu'il veut, la magie perdure.Quant aux hommes, ils ne peuvent être que jaloux........ou complices.........
Maxime Le Forestier
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Pirate adolescent dans la mer des contraintes adultes, il annonce la race à venir, celle des enfants victorieux et disposant de leur destin
Etienne Roda-Gil
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Et Julien a trouvé que c’était bien
Le premier jour, « ça fait pleurer le bon dieu » et dans le transistor, il a chanté « Ivanovitch ». L’enfant et l’adolescent ont trouvé que c’était beau.
Le deuxième jour, au bord du tourne disques, il a chanté « la Cavalerie », et le voyageur un peu soixante-huitard, un peu hippie sur les bords, a senti qu’il était prêt à partir sur les routes. Et le même jour, sur les plages des 33 tours, il a microsillonné « la Californie », « Niagara », « le caravanier » et « Zucayan ».
Le troisième jour, dans l’autoradio, il y a eu « Laissons entrer le soleil », et des fleurs semées dans les gares et les cheveux de l’auto-stoppeur. Sur les plages, coulaient dans le sable « des jours entiers à t’aimer » et « des larmes sucrées ».
Le quatrième jour, Rolo le baroudeur a quitté le groupe, s’est isolé en Bretagne, a regardé la mer, « Yann et les dauphins », « là-bas vers Ouessant ». Sous l’immensité de l’océan, chantaient toujours les sirènes, « les Menhirs » et « la Citadelle ». « J’ai eu trente ans », le Breton a vibré dans sa lande en regardant « les tristes blockhaus amers, où il fait froid ».
Le cinquième jour, « la côte gardait sa rage et le froid crachin son rire ». Le goéland éperdu râlait et tournait « où mer et rochers s’aiment », et le vent a poussé son archet dans la tempête, « à quoi sert une chanson, je veux être utile ».
Le sixième jour, « les aventures à l’eau »… la tête dans le walkman, « ballade pour un fou », le promeneur solitaire a laissé couler des larmes. Chanson sourde de la pluie, « souffrir par toi n’est pas souffrir », « la petite sorcière malade traverse le marécage, avec son balai brisé à la main ». Peut-être pour balayer « les souvenirs amers »…
Le septième jour, dans le casque, « l’éléphant est déjà vieux », et les oiseaux sifflaient, « fixaient le ciel désespéré de leurs yeux tout grillagés ». Mais si « le petit vieillard chantait mal », il a gardé son coeur « mi volcan mi rocker », « fou peut-être » et il a dansé avec les oiseaux dans les arbres. Et le patineur un peu fantasque aux yeux des autres a regardé encore la lune, les femmes boréales, les filles du feu, le phare des vagabondes, et il a posé un regard émerveillé sur « les jours de joie ».
Et Julien a trouvé que c’était bien.
Eric Bertrand
9 mars 2016
Un très grand merci à Eric
qui a spécialement écrit ce texte pour mon blog
Et pour tous les inconditionnels de Julien, les 2 livres d'Eric Bertrand conscrés à Julien et à lire absolument...
- POUR Y VOIR CLERC - Editions Aleas
2- JUKE - BOX - Editions Morvenn
Commande en contactant Eric Bertrand via son facebook ici
ou directement sur son site en cliquant ici
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Sur tes pas
Sur tes pas j'ai marché
plus d'une éternité,
confondu l'horizon,
mélangé les saisons,
tricoté pour l'hiver
un pull de prim'vères.
Sur ta voix j'ai frémi
à désarmer l'ennui,
confondu l'horizon,
mélangé les saisons,
tricoté pour l'été
le plus doux des cach'-nez.
Sur ton coeur j'n'ai rien dit,
Je sais qu'c'est interdit...
Oublier l'horizon
et l'ordre des saisons.
Tricoter le printemps
avec le fil du temps.
Sans tes pas je marche aussi,
c'est juste un p'tit peu plus gris...
Rebroder l'horizon
au fil de mes saisons...
Mais arborer à l'automne
un sourire qui détonne !
Ecrit en attendant la date
d'un concert de Julien en 2009
Martine
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